Hier, aujourd'hui et demain, toujours Charles Pemont

Publié le par Charles Pemont

 

PEMONT HIER, AUJOURD'HUI, DEMAIN

 

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Pemont hier, aujourd'hui, demain, voilà un bien curieux titre pour un article. Mais rassurez-vous, je ne navigue pas en pleine autocélébration. A la vérité, tout homme – ou toute femme – devrait faire comme moi, c’est-à-dire s’arrêter un moment donné dans sa marche terrestre et se faire le point

En faisant le point, je me suis demandé dans quelle direction orienter la suite de mon feuilleton personnel. Je ne serai pas diseurs sur les détails de ma réflexion, mais je vous dirai que je sais, aujourd’hui où je suis et où j’en suis. Et je ne suis pas mal barré. Désormais, je sais, aussi, où je dois aller. Ainsi je ferai le prochain point dans douze mois, comme un bilan exigible à ma conscience. C’est que je ne vais pas à l’aveuglette dans l’aventure personnelle même si l’aventure collective ne dépend de moi que partiellement. Je joue pleinement mon rôle, et j’essaie au tant que faire se peut, de jouer des rôles positifs au bénéfice de tous, moi y compris.

Ces quelques photos qui vont suivre représentent pour moi des instants significatifs.

Quand je parraine un mariage, comme ici à Yamoussoukro en 2006, je comprends que l’on peut contribuer au bonheur des autres sans s’être soi-même comblé prioritairement. Car jusqu’à ce jour, moi-même je ne suis pas encore fiancé, encore moins marié.

 

 

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Quand je me retrouve en compagnie d’un écrivain de la trempe de Bernard B. Dadié, dans son salon en 2005, à échanger avec lui mes mains posées sur les épaules de deux de ses petits enfants, je comprends que j’ai fait du chemin depuis 1981 où j’ai pondu mes premiers manuscrits et commencé de rêver d’une carrière d’écrivain. C’est pourquoi, cette proximité voire cette intimité avec le père de la littérature ivoirienne me prouve à moi-même que j’ai fait du chemin, que j’ai fait du progrès.

 

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D’avoir été invité à San-Pedro en 2009 en tant qu’éditeur par la direction de la Culture du Bas-Sassandra pour une série de conférences-débats sur l’édition et la littérature, entouré de M. Jules Hié Néa, premier Secrétaire d’Etat à la Culture dans les années Soixante, du Président des écrivains de Côte d’Ivoire et de bien d’autres écrivain comme la vénérée Régina Yaou, apparaît à mes yeux comme un couronnement pur l’éditeur que je suis. De fait, en créant les Editions L’Encre Bleue au sein du Groupe EBSG que je dirige, j’ai voulu jouer ma partition dans l’élévation de la pensée et le développement de l’industrie culturelle en Côte d’Ivoire. Oui, on peut partir d’un petit village de l’intérieur du pays et atteindre des sommets.

 

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 Quand j’ai l’honneur d’accompagner en avril 2010 le Premier Vice-président du Conseil Economique et Social de la Côte d’Ivoire en tournée politique dans ma région natale, je me dis : « Mon engagement pour le développement local a maintenant atteint sa vitesse de croisière. » En effet, le Vice-président Martin Kouakou a été député dans notre région quand j’étais encore enfant. Nos chemins ont fini par se croiser en 2005 quand j’ai organisé le Grand Prix Charles Pemont de la Propreté. M. Martin Kouakou apprécia tellement qu’en plus de mon engagement pour l’éducation dans la commune d’Attiégouakro, je me battais aussi pour l’environnement cette année-là. Il m’a reçu à son bureau du Conseil Economique et Social pour me dire ses encouragements. Depuis, nous sommes restés proches, très proches même. Et c’est en témoignage de son affectif filiale qu’il m’a associé à cette tournée en 2010.

 

Avec le Vice-Pdt Martin du CES  Quand je visite, comme ici, un lieu de culte, en l’occurrence la Basilique Notre Dame de la Paix de Yamoussoukro, un haut symbole religieux, la main sur l’épaule d’un enfant et le sourire large comme un croissant lunaire, c’est que, depuis bien longtemps, je savais que ma rencontre avec Jésus-Christ m’aiderait à trouver le droit chemin et à y marcher en toute assurance. Sans Jésus, le Christ, je ne saurais pas où je suis ni où j’en suis. Je serais ingrat si je ne le souligne pas.

 

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Finalement, cette image de moi prise à la Bibliothèque Nationale de Côte d’Ivoire à une cérémonie officielle où les organisateurs m’ont installé à une place de préséance, je me dis que j’ai travaillé à n’être point un anonyme parmi les anonymes mais qu’il y a des esprits qui suivent mes actions au quotidien et qui y sont sensibles.

 

 


En somme, j’estime à bien des égards, que j’ai réussi même si je n’ai pas encore atteint les sommets. Je le justifierais ce bilan partiel par une foi inébranlable en l’avenir. J’ai réussi parce que j’avais des rêves et que je n’ai laissé aucune circonstance de la vie me les voler. L’essentiel, c’est d’avoir des rêves, d’y croire, de s’organiser et se battre pour les réaliser.

 

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Charles Pemont

22 BP 522 Abidjan 22

Email : pemont@netcourrier.com

Tél. : 00225 07.70.82.30 / 00225 02.75.85.75

 

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C
<br /> Je sais que je n'ai pas beaucoup de temps libre en ce moment. Mais je vous promets d'animer ce blog dans quelques temps.<br /> <br /> <br />
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